Japon

OSAKA

KYOTO

2017-04-08

En ce jour-là, étaient prévues à Kyoto la visite de deux temples et l’assistance à un spectacle de danse de Geishas précédée d’une cérémonie de thé. Une vraie vie de japonais, quoi.

Temple bouddhique de Ginkakuji

Ce temple a été construit en 1482 pour rivaliser avec le temple Kinkakuji, couvert d’or, visité la veille. Il devait être couvert d’argent, mais en raison de la guerre ne put l’être. Il possède un terrain boisé couvert de mousse et un jardin de pierres et de sable. En son centre, un amas de sable a été abandonné comme tel par les ouvriers. Il symbolise le mont Fuji.

Le temple et son jardin de pierrres

Non loin de là, s’étend le « sentier de la philosophie », lequel suit un canal aligné de cerisiers. On le nomme ainsi en mémoire du réputé philosophe japonais Kitaor Nishida qui l’empruntait pour sa méditation quotidienne.

Quartier Higashyiama et ses deux temples

Ce quartier traditionnel est très prisé des touristes pour son architecture typique, ses magnifiques temples et ses ruelles pavées jalonnées de restaurants, de cafés et de boutiques d'artisanat.

Dans ce quartier, un temple bouddhique, le Sansjusangendo contient différentes statues, dont l’une au centre, celle de la déesse Kannon assise, et 10 rangées de 100 statues de chaque côté. Également, sont disposées 28 autres statues représentant les 28 serviteurs de Kannon et deux gardes traditionnels des temples bouddhistes. Le tout célèbre l’atemporel et l’éphémère d’une découverte.

Toujours dans le quartier Higashyiama, le temple Kiymizu-Dera est soutenu par des piliers à flanc de colline et il possède une pagode à trois étages et d’autres structures classées. À contrebas, se trouve la chute d’eau que nous pouvons boire en utilisant une louche au long manche afin d’obtenir la sagesse, la santé et la longévité. Le pavillon principal permet de voir la ville de Kyoto et d’admirer la foisonnante végétation des environs, telle la floraison des cerisiers au printemps et celles des érables à l’automne.

Quartier de Gion et le spectacle de danses des Geikos

Ce quartier est un district de Kyoto érigé au Moyen Âge. Il a été construit pour servir de halte aux voyageurs et visiteurs du sanctuaire. Il a par la suite évolué pour devenir une zone prisée et connue pour ses geishas qui portent le nom de Geiko.

Gion est parsemée de maisons traditionnelles japonaises (maisons de thé), où les clients se divertissent en compagnie des geikos, ce qui peut inclure cocktails, conversations, jeux, musiques japonaises traditionnelles, chants, danses.

Nous marchâmes à travers le quartier qui, dans son ensemble, se déguste le plus souvent avec les yeux

Gion maintient plusieurs activités de divertissement pour les japonais et les touristes. Par exemple, les Geikos présentent leurs danses annuelles, « danses des cerisiers en fleurs ». qui débutent chaque année, au printemps, entre le premier et le trente avril. De passage à Kyoto en avril, nous eûmes l’opportunité d’assister au Kyo Odori à ce spectacle de danses traditionnelles des cerisiers, qui se donne au son d’instruments traditionnels, et d’admirer celles que toute geiko pratique, cela sans avoir à franchir le seuil d’une maison de thé.

Cet événement (spectacle de danses) organisé par une association de geishas rassemble, pour le plaisir des connaisseurs mais aussi des touristes, des maiko (apprenties geishas) et des geikos (geishas confirmées) en kimonos de soie et socques laquées. Le théâtre, saturé de lanternes argentées pour l’événement, représente le Kamogawa Odori avec deux scènes.

Nous effectuâmes ensuite une promenade dans le quartier des plaisirs, le quartier Gion qui, malgré les métamorphoses urbaines, perpétue la tradition séculaire des Geishas.

Quelques images du quartier de Gion

Souper et nuit à Osaka